Agir au quotidien

La maladie d’Alzheimer entraine petit à petit le déclin cognitif et physique de la personne âgée. D’ailleurs, contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer ne se résume pas seulement aux troubles de la mémoire mais vient progressivement empêcher d’autres fonctions cognitives comme le langage, l’attention, la réalisation de tâches et activités quotidiennes… Les professionnels qui assistent un malade Alzheimer ont le défi de prolonger le plus longtemps possible l’autonomie de la personne. Ainsi, cette formation permet de poser les savoirs être et savoirs faire du professionnel qui accompagne au jour le jour une personne dont le comportement évolue et change progressivement.

Objectifs :

• Connaître les troubles liés à  la maladie d’Alzheimer et leurs conséquences sur le comportement de la personne
• Distinguer les repères fondamentaux pour ajuster le prendre soin aux besoins singuliers et évolutifs de la personne malade
• Identifier les approches et modalités d’accompagnement adaptées
• Analyser et développer les pratiques et postures professionnelles dans une visée de bientraitance

Contenu :

• L’approche clinique : signes et troubles, impacts, évolution de la maladie dans le temps
• Les troubles psychocomportementaux : observation, analyse des situations, attitudes préventives ou d’accompagnement
• La qualité de présence à développer auprès de la personne désorientée, les soins relationnels
• La compensation des déficiences : adaptations et aménagement de l’environnement
• L’aide et le soutien à l’autonomie : outils et approches spécifiques
• La communication et la relation avec l’entourage, la coordination des soins et de l’accompagnement

Négligée ou banalisée, méconnue ou mal soignée, la dépression est très fréquente chez la personne âgée. Non traitée, elle a des conséquences graves : diminution de la durée de vie, augmentation du risque suicidaire, du risque somatique et du recours aux soins, aggravation de la perte d’autonomie.Les professionnels qui accompagnent des personnes âgées en institution ou à domicile nomment fréquemment leur impuissance face à ces troubles.

Objectifs :

• Connaître les signes et manifestations de la dépression chez le sujet âgé
• Identifier l’aide et la nature des réponses à apporter, mobiliser les attitudes adaptées
• Analyser, évaluer et ajuster sa pratique professionnelle en vue d’améliorer individuellement et collectivement l’accompagnement des personnes présentant des troubles dépressifs

Contenu :

• Les signes et symptômes associées à la dépression
• Les formes d’expression chez la personne âgée : dépression masquée, anxieuse, mélancolique, hostile…
• Dépression et troubles cognitifs
• Les dépressions secondaires à une autre pathologie
• Les retentissements des troubles dans la vie quotidienne
• Les risques : la dénutrition, l’isolement social, le risque suicidaire
• L’Observance du traitement médicamenteux, surveillance de l’état d’humeur et des troubles somatiques
• Le soutien de la personne : l’approche relationnelle, les aides proposées en réhabilitation psychosociale
• La prise en compte de l’impact de ces situations sur soi et dans son positionnement professionnel
• Le partage et la transmission des informations
• Les personnes et réseaux ressources

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France après la maladie d’Alzheimer et la seconde cause de handicap moteur chez les personnes âgées. Malgré sa prévalence, les professionnels méconnaissent souvent l’ampleur, les retentissements des atteintes motrices et des autres symptômes non moteurs plus sourds mais tout aussi invalidants dans la vie du malade. La formation proposée s’inscrit dans le cadre des recommandations de bonnes pratiques professionnelles relatives à l’accompagnement en institution et à domicile des personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative. Elle s’adresse non seulement aux professionnels de proximité (AS, AMP, AES, agents, IDE…) mais également aux professionnels de rééducation amenés à assurer en interne des missions de formation sur cette pathologie auprès de leurs collègues de structures.

Objectifs :

• Connaître les principaux troubles liés à la maladie de Parkinson et leurs conséquences dans le quotidien
• Mobiliser des postures professionnelles adaptées aux besoins et attentes du malade et à l’évolution de son état de santé
• Distinguer les différents types d’activités à proposer, leurs bienfaits et leurs limites
• Analyser et évaluer les pratiques d’accompagnement
• Situer son rôle aux côtés du malade, des proches et au sein d’une équipe pluri-professionnelle

Contenu :

• Les signes cliniques caractéristiques de la maladie, la variabilité des symptômes, les stades d’évolution.
• Les retentissements des troubles au quotidien. Le vécu du malade
• L’observance des traitements médicamenteux,
• L’approche relationnelle adaptée. Les moyens et attitudes pour soutenir les aptitudes de la personne à communiquer.
• Les aides à la réalisation des gestes devenus difficiles
• Les postures adaptées pour l’autre et pour soi dans la mobilisation, l’aide à la marche ou le transfert de la personne.
• Les activités valorisantes à proposer selon les préférences et les capacités de la personne
• La prévention des risques de perte d’autonomie et/ou de son aggravation
• L’ajustement de l’accompagnement avec le malade et l’équipe pluri-professionnelle

Objectifs :

• Connaitre les principales caractéristiques des différentes maladies neurodégénératives
• Savoir adapter la qualité de l’accompagnement aux besoins et attentes du malade et à l’évolution de son état de santé
• Développer les techniques de soins adaptés
• Identifier les solutions qui permettent de compenser le handicap généré par la maladie
• Savoir mobiliser et aider à mobiliser les aides techniques
• Situer son rôle aux côtés du malade, des proches et au sein d’une équipe pluri-professionnelle

Contenu :

• Connaissance des différentes pathologies neuro-dégénératives :
• Les troubles et leurs impacts dans la vie du malade et de ses proches
• Les traitements et les effets secondaires ; l’hygiène de vie
• Les soins et l’accompagnement dans les actes de la vie quotidienne
• La relation d’aide
• L’autodétermination du malade. Le travail avec les familles
• La prise en compte des situations de souffrance psychique
• L’adaptation de l’environnement visant l’accessibilité, la sécurité et l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne
• Les activités de stimulation sociale et cognitive
• Le soutien et l’accompagnement au sein d’une équipe pluri-professionnelle
• Le réseau et les ressources mobilisables sur le terrain

Chez la personne âgée, les troubles psychiatriques peuvent se manifester sous des formes atypiques et peuvent parfois être difficiles à distinguer du vieillissement. Les principales pathologies rencontrées sont la dépression, le délire tardif, l’anxiété, et la manie. Le dépistage de ces troubles doit pouvoir se développer pour éviter des conséquences dommageables pour la personne et son entourage.

Objectifs :

• Cerner les différents troubles psychiques ou psychiatriques observés chez la personne âgée
• Clarifier leurs répercussions dans le quotidien
• Identifier et mobiliser les approches relationnelles adaptées pour prévenir ou anticiper les situations problèmes

Contenu :

• Les caractéristiques du grand âge sur les troubles psychiques
• Les pathologies psychiatriques anciennes ou d’apparition récente
• Le repérage des troubles : dépression, troubles anxieux, syndrome confusionnel aigu, état d’agitation, délire tardif de préjudice, syndrome de glissement
• Les signes et symptômes,
• Le vécu des personnes et leurs familles
• Les outils de valorisation de la personne et de réhabilitation cognitive
• Les savoirs faire relationnels pour faire face aux situations délicates

L’aide à la toilette constitue un soin particulier pour la personne âgée. Tout en étant au cœur de l’intime, cette aide vient aussi pointer les incidences du grand âge et de la perte d’autonomie. Parallèlement, l’aide à la toilette constitue un temps important de l’activité de travail des professionnels en EHPAD, au risque de banaliser un acte complexe tant il nécessite finesse et singularité relationnelle. Confrontés à des attitudes, des demandes en décalage avec la réalité du moment ; confrontés à l’agitation ou bien au refus d’aide, parfois à l’agressivité, les professionnels se sentent souvent démunis et impuissants. Cela augmente une sensation de surcharge mentale, envahissante dans leur quotidien de travail. Notre action de formation vise à développer – EN SITUATION DE TRAVAIL – le soin relationnel au moment de la toilette. Elle contribue à réduire l’anxiété, le stress et prévenir les comportements problèmes de la personne. Cette approche contribue à préserver la dignité de la personne et revaloriser le sens du travail.

Objectifs :

• Clarifier les compétences attendues à la réalisation d’une toilette complexe
• Identifier les troubles du comportement à l’origine de difficultés relationnelles
• Renforcer une réflexivité sur sa pratique professionnelle
• Se projeter sur des pistes d’amélioration possibles, individuelles et collectives, dans le quotidien de travail

Contenu :

• Les effets attendus d’une aide à la toilette pour la personne, pour le groupe de résidents, pour le professionnel
• Les troubles du comportement, manifestation d’une désadaptation
• Cartographie des risques pouvant amener aux troubles du comportement
• Les caractéristiques des troubles du comportement rencontrés dans le cadre de maladies neurodégénératives et/ou psychiatriques
• La prise en compte des besoins, des repères et des rythmes de vie de la personne âgée
• Les retentissements des troubles sur la communication
• Les techniques relationnelles les plus appropriées lors d’une toilette complexe
• Analyse réflexive à partir des situations de travail rencontrées

La maladie d’Alzheimer entraîne des troubles de la communication à l’origine de nombreuses perturbations relationnelles et comportementales. Ces difficultés s’aggravent avec l’augmentation des troubles cognitifs et du langage. Chacun des interlocuteurs est perturbé. La formation proposée s’inscrit dans le cadre des recommandations de bonnes pratiques de l’HAS visant l’amélioration de l’accompagnement de la personne. La formation que nous vous proposons est une approche plurielle du soin relationnel adapté aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Basée sur l’observation des patients ou résidents, la valorisation de leurs forces restantes plutôt que la stigmatisation de celles qu’ils ont perdues, elle vise l’acquisition de connaissances et techniques relationnelles que le professionnel pourra utiliser dans l’accompagnement au quotidien, aux différents stades de la maladie.

Objectif :

• Identifier les principaux troubles liés à la maladie d’Alzheimer, leurs conséquences dans le quotidien et leurs retentissements sur la communication
• Définir les principes fondamentaux du soin relationnel auprès de la personne âgée en perte d’autonomie
• Mobiliser des techniques simples de communication verbales et non verbales adaptées à la relation avec la personne désorientée

Contenu :

• Actualisation des connaissances sur la maladie d’Alzheimer
• Le retentissement des troubles sur la communication
• Les actes ou situations qui peuvent favoriser ou freiner la communication
• Les fondamentaux du soin relationnel et de la communication adaptée à la personne désorientée
• Les techniques et outils de communication adaptées (communication verbale et non-verbale, empathie, écoute active, reformulation, « attitude de validation », canal sensoriel privilégié
• Les différentes approches non médicamenteuses dans l’accompagnement du malade selon les recommandations de l’HAS : intérêts, effets bénéfiques, limites
• Accompagnement au quotidien dans les soins sensibles (toilette, habillage, déshabillage, moment du repas, accompagnement la nuit)

La douleur est un phénomène qui interpelle tous professionnels dans sa pratique. Certains témoignent d’expériences d’accompagnement marquantes qui ont pu les atteindre dans leurs sentiments de compétences. L’évaluation de la douleur chez la personne âgée est complexe. Les signes témoignant d’une douleur peuvent être plus difficiles à percevoir en cas de troubles cognitifs ou dès lors que l’expression verbale est limitée. La formation doit permettre de développer les compétences pour mieux repérer les signes, prévenir, évaluer, prendre en charge la douleur. Elle s’appuiera sur l’analyse des pratiques afin de contribuer à la prise de distance individuelle et collective notamment sur les situations ayant été vécues comme problématiques. L’apport de connaissances et de repères en termes de soins et techniques se réalisera à partir de ces cas concrets.

Objectifs :

• Distinguer les signes d’une douleur et ses retentissements chez la personne âgée
• Mobiliser les soins techniques et relationnels qui favorisent le soulagement de la douleur
• Contribuer au travail pluridisciplinaire d’évaluation et de prise en charge de la douleur au sein d’une équipe élargie.

Contenu :

• Les différents aspects de la douleur : sensoriels, affectifs, émotionnels comportementaux
• Les différentes formes de douleurs (nociceptives, neuropathiques, psychogènes, induites par les soins)
• Le repérage et l’évaluation de la douleur et de ses conséquences dans le quotidien
• Les outils de dépistage et d’aide au diagnostic. La démarche concertée.
• Les stratégies thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses
• Le suivi et la surveillance des traitements pour prévenir la survenue d’effets indésirables
• Les résonnances émotionnelles face à la douleur
• L’approche relationnelle : la présence, l’écoute active, la communication.
• Le rôle et place de chacun dans la prise en charge multidisciplinaire

L’animation, proposée en temps d’activités ou à partir des actes et soins du quotidien, fait partie intégrante du soutien et de l’accompagnement. Il s’agit d’adapter les activités proposées à la personne selon son état de santé, ses potentiels ou ses limites, dans le respect de ses centres d’intérêt et de son envie ou non de participer. Chaque professionnel, suivant son rôle, peut-être amené à contribuer à cette démarche. la formation participe notamment à développer la créativité individuelle et collective pour mener des activités d’animation qui ont du sens pour chacun ; personne accompagnée, professionnels, familles.

 Objectifs :

• Cerner les problématiques des personnes en EHPAD pour concevoir et mener des temps d’animation adaptés
• Savoir repérer les attentes et besoins des personnes accompagnées et s’appuyer sur leurs ressources et leurs centres d’intérêt
• Distinguer les différentes dimensions (physique, cognitive, affective, sociale) des activités proposées
• Identifier les aspects méthodologiques et les conditions indispensables à la mise en œuvre des activités
• S’exercer à la conception d’activités

Contenu :

• Clarification des maladies neurodégénératives et leurs effets au quotidien
• Autodétermination de la personne : valeurs, souhaits, besoins
• Dimension plurielle des activités
• Repérage de ce qui fait animation dans les actes de la vie quotidienne ou les soins techniques
• Méthodologie de projet d’animation : définition, objectifs, ajustements des activités en fonction de l’état de santé des personnes accompagnées
• Principes d’intervention en animation et précautions à respecter
• Démonstration et expérimentation d’activités / construction d’une séquence

Formation en situation de travail possible

Objectifs :

• Connaître l’impact du vieillissement sur l’alimentation
• Identifier les conditions d’une prise de repas satisfaisante et sans danger
• Développer un savoir-faire relationnel adapté à ce temps particulier
• Identifier des pistes d’amélioration dans les situations relationnelles complexes

Contenu :

• Le vieillissement des sens et du système digestif
• Les fonctions de l’acte alimentaire
• Les facteurs environnementaux influant sur le temps « repas »
• Les conditions pour faire du repas un temps de plaisir et de convivialité
• La prévention du risque de fausse route
• L’espace repas : tenir compte des limitations de la personne âgée, de l’impact de la fatigue, de la peur de la chute
• Le temps « repas » : des émotions multiples et paradoxales, chez la personne et le professionnel
• La relation et la communication adaptées/Les attitudes lors de plainte ou agressivité
• Les gestes et techniques pour assurer un service de qualité
• L’analyse de situations problématiques
• L’observation et le partage d’information en équipe

Formation en situation de travail possible

Les acteurs intervenant auprès de personnes âgées ont dans leur mission la prévention individuelle et/ou collective. Par leur action, au quotidien, les professionnels sont en première ligne pour observer, repérer les risques de fragilité, faire remonter les informations et ainsi contribuer à anticiper la perte d’autonomie ou son aggravation. Cette formation vise l’appropriation de méthodes et d’outils de repérage des risques de perte d’autonomie des personnes âgées vivant à domicile, en résidence autonomie ou en EHPAD

Objectifs :

• Caractériser les différentes situations de fragilité rencontrées chez les personnes âgées
• Repérer les signes d’alerte et les facteurs de risque en situation professionnelle
• Adapter les réponses lorsque les personnes âgées présentent des signes de perte d’autonomie
• Soutenir les stratégies d’adaptation et les potentialités des personnes aidées
• Expérimenter les outils de veille et de repérage des risques et clarifier les circuits de partage d’informations

Contenu :

• Le vieillissement « normal, usuel, pathologique ».
• Les notions d’autonomie, de prévention, de fragilité et de dépendance
• Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles, les grilles de repérage existantes
• Les facteurs majeurs de perte d’autonomie et d’hospitalisation : les problèmes liés aux médicaments, les chutes, la dénutrition, la dépression
• L’observation des signes d’alerte et les outils méthodologiques pour qualifier les risques de perte d’autonomie. L’analyse partagée des situations.
• Les étapes de mises en œuvre d’un plan personnalisé de santé et le rôle des différents intervenants auprès de la personne âgée
• L’observation et l’écoute de la personne. Le lien avec les aidants
• Les types d’actions préventives
• La transmission des observations recueillies, le partage des informations dans le respect de l’intimité de la personne et des règles du secret professionnel

Objectifs :

• Situer la place du travail de nuit dans l’institution
• Identifier et comprendre les problématiques rencontrées la nuit et gérer les situations en conséquence
• Repérer les impacts physique, psychologique et social du travail de nuit sur le professionnel
• Soutenir le rôle clé du professionnel de nuit et développer le travail du collectif
• Favoriser les complémentarités équipe de nuit / équipe de jour

Contenu :

• Les spécificités du travail de nuit
• Les incidences du travail de nuit sur le professionnel
• Le vécu de la personne, la nuit, en institution : les besoins spécifiques (sécurité, confort…), les attentes du résident, les caractéristiques du sommeil, les « maux de la nuit »
• La gestion des situations délicates ou de crise
• La continuité des soins entre le jour et la nuit
• La complémentarité et la pluridisciplinarité dans l’accompagnement

Le vieillissement est un processus physiologique continu très hétérogène, variable selon les individus. Le risque de chute n’est pas en rapport avec l’âge chronologique. Les données d’observation montrent que les capacités d’adaptation au risque déclinent régulièrement avec l’avancée en âge, de la personne âgée active et dynamique à la personne âgée dépendante. De nombreux facteurs intrinsèques (médicaments ou maladies altérant les fonctions sensitives, cognitives ou motrices) ou extrinsèques (comportementaux ou environnementaux) peuvent favoriser la chute. Cette formation permet de comprendre les causes et conséquences des risques de chutes, de les analyser et de les repérer et enfin de mettre en place des actions favorisant la prévention de ces chutes

Objectifs :

• Identifier les conditions de survenue des chutes
• Connaître les conséquences chez la personne âgée
• Concevoir l’aménagement de l’environnement de la personne âgée et sa mise en sécurité
• Prendre en soin les personnes âgées ayant chuté ou faisant des chutes à répétition
• Développer des actions préventives individuellement et en équipe

Contenu :

• Les facteurs de risque de chute chez la personne âgée
• Les conséquences des chutes : traumatismes physiques, impact psychologique, le syndrome post chute
• La prise en charge réadaptative et psychosociale essentielle au maintien de l’autonomie de la personne âgée
• Les conditions pour éviter les risques (compensation des troubles sensoriels, chaussage, …)
• Les éléments de prévention dans l’environnement de la personne âgée
• L’activité physique : élément incontournable de la prévention
• Sécurité et respect des libertés individuelles. Les recommandations de bonnes pratiques
• La démarche d’évaluation et d’analyse des chutes en établissement

Objectifs :

• Repérer dans sa pratique les modes de contention passive
• Situer sa pratique en lien avec l’approche législative, éthique et déontologique
• Anticiper les risques associés aux modes de contention
• Analyser les situations de paradoxe entre risque, sécurité et liberté de la personne accompagnée
• Savoir mobiliser des stratégies relationnelles contenantes

Contenu :

• L’utilisation de la contention dans les pratiques professionnelles
• Les textes législatifs et les recommandations de bonnes pratiques
• Les caractéristiques des risques associés aux modes de contention
• L’évaluation des risques : entre obligation de soins ; sécurité et liberté
• Le projet de service porté par une équipe
• Les postures professionnelles en cas d’agitation et de crise
• Le programme personnalisé de soins (PPS) ; l’information de la personne et son entourage

Lorsque les comportements problèmes de la personne accompagnée sont très présents, ils ont pour effet d’envahir le champ de pensée des professionnels.  Sans une analyse de l’impact du handicap sur la personne et son environnement, les comportements problèmes peuvent induire en retour des réactions miroirs. En (re)donnant du sens à l’activité quotidienne des professionnels auprès des personnes, en clarifiant le raisonnement qui sous-tend les actions menées par les professionnels, en précisant les observations de l’environnement de la personne au moment des comportements problèmes, le professionnel se positionnera et agira différemment avec la personne.

Objectifs :

• Clarifier la symptomatologie des personnes présentant un comportement problème
• Savoir communiquer avec la personne présentant des troubles de la relation
• Comprendre l’impact des enjeux relationnels et des postures associées
• Actualiser l’ajustement des pratiques professionnelles en lien avec une démarche de bientraitance

Contenu :

• La relation de confiance. Comment la construire avec la personne, avec la famille ?
• La cohésion d’équipe
• Les caractéristiques des comportements problèmes et l’adaptation communicationnelle
• Les trois niveaux d’écoute
• L’agressivité dans la relation et l’effet miroir
• Analyse réflexive à partir de diverses activités réalisées en situation de travail : repas, soins d’hygiène, activités occupationnelles, entretiens…

Objectifs :

• Clarifier les représentations associées à la notion de contention
• Identifier les comportements problèmes
• Analyser les troubles pouvant bénéficier d’une stratégie de retrait
• Distinguer les salles d’apaisement et les salles d’hypostimulation dans leur fonction auprès de la personne
• Savoir prévenir les abus par un cadre institutionnel sécurisant

Contenu :

• Les représentations associées au terme de « contention »
• Les différents types de comportements problèmes : leurs sens, les impacts sur les interactions avec les professionnels, les effets sur le travail en équipe
• La salle d’apaisement et la salle d’hypostimulation : les distinctions dans leur rôle attendu ; leurs intérêts pour la personne
• L’utilisation des salles : quand et comment les utiliser ?
• L’accompagnement d’une personne en situation de crise
• Le cadre d’utilisation : des protocoles individualisés ; une intervention régulière des professionnels ; des outils de suivi
• La prévention des risques

La démarche Snoezelen propose des expériences sensorielles variées, vécues dans une atmosphère de confiance et de détente. Plutôt qu’une technique descriptive, il s’agit avant tout d’un mode d’approche, une façon d’accompagner, un état d’esprit au service de la relation à l’autre. Dans cette approche de la démarche Snoezelen, la priorité est donnée à l’expérience sensorielle de la personne, à la conscience de la sensation, puis à la recherche de satisfaction, de plaisir. Cela participe à la mise en mouvement du corps et du psychisme. La formation proposée s’appuie sur des outils existants au sein de l’établissement, mais laisse également la place à la créativité des professionnels afin que cette démarche s’inscrive dans les gestes du quotidien. Cette approche vient colorer l’ensemble des activités de soins et d’accompagnement.

Objectifs :

• Identifier les besoins du public accompagné
• Repérer les fondamentaux de l’approche Snoezelen
• Expérimenter et ressentir les modalités de l’approche Snoezelen
• S’approprier la notion de contenance physique et psychique
• Clarifier le cadre d’une séance Snoezelen

Contenu :

La philosophie de la démarche snoezelen

Les fondamentaux de l’approche Snoezelen

• Les 3 axes : relationnel / sensoriel / détente
• Les principes clés de l’accompagnement par l’approche snoezelen
• Les différentes perceptions sensorielles

La mise en œuvre de la démarche

• Exploration et prise de conscience de l’enveloppe corporelle
• La présence / absence à l’autre
• La prise de conscience des limites du corps
• Se sécuriser et sécuriser l’autre

Les bases de la préparation d’une séance

• Se centrer
• Le matériel à disposition
• Les rituels de début et de fin de séance
• La relation avant, pendant, après

Le public en situation de handicap évolue. Le recours à l’habitat en institution a longtemps constitué la réponse au besoin d’hébergement. Sur le parcours de la personne, cette possibilité se complète aujourd’hui par de nombreux projets d’habitats inclusifs, répondant aux souhaits des personnes et leurs familles. Que ce soit en habitat indépendant ou regroupé, plus ou moins encadré et protégé, les personnes en situation de handicap veulent intégrer leur « chez soi », c’est-à-dire un lieu dans lequel elles sont maitres de ce qui s’y passe et de qui y passe. Ces orientations nécessitent de nouvelles compétences car accompagner une personne à son domicile est plus délicat qu’il n’y parait. Quel que soit le type de logement, il s’agit d’aider la personne à investir cet espace comme le sien, à se l’approprier et en faire un outil au service de la continuité de son identité. Il s’agit, pour le professionnel, de sortir de sa zone de confort et se laisser surprendre par la personne, son environnement. C’est accepter de s’immerger dans l’atmosphère qu’elle a créée.

Objectifs :

• Repérer les représentations associées à un « savoir vivre » à domicile
• Connaitre les différents rôles du domicile pour la personne
• Distinguer les différentes manières d’investir un habitat
• Clarifier les pratiques professionnelles ajustées à l’intervention à domicile
• Savoir mettre en œuvre un cadre d’intervention pour renforcer le sentiment d’avoir un « chez soi »

Contenu :

• Le domicile : un espace social, privé et intime
• L’habitat : un espace cohérent avec la personnalité de celui qui y habite
• Les dynamiques relationnelles des habitants d’un domicile (les personnes en présence ; les alliances)
• La façon d’habiter un espace : les 4 stades
• Clarifier les pratiques professionnelles ajustées à l’intervention à domicile
• Les caractéristiques de l’intervention à domicile
• L’adaptation des professionnels aux différentes manières de vivre : « être un corps étranger dans un lieu familier »
• Les risques de l’accompagnement
• La place de l’institution lorsqu’on intervient à domicile
• Le relais avec les autres partenaires

Le portage, le toucher, l’étreinte du bébé ou du jeune enfant sont essentiels à son développement.

Porter le jeune enfant, le rassurer, lui offrir une référence, un contact individualisé est indispensable à sa construction psychique et à son développement cognitif, identitaire, affectif et social. Intégrée dans certaines unités d’hospitalisation, notamment en néonatologie, la pratique du portage s’inscrit aujourd’hui comme une véritable démarche d’accompagnement et de soins que ce soit en collectivité ou à domicile. Cette formation vise à permettre aux professionnels de développer leurs capacités contenantes et cerner les conditions d’un environnement stable, fiable et prévisible pour assurer la sérénité physique et psychique dont l’enfant a besoin pour grandir.

Objectifs :

• Cerner les différentes dimensions du portage et comprendre ses enjeux dans le développement de l’enfant
• Repérer les besoins de l’enfant en termes de portage physique et psychique
• Savoir repérer et prendre en compte ses propres ressentis et émotions pour ajuster sa relation avec l’enfant
• Intégrer les pratiques de portage, les règles de positionnement et de sécurité respectueuses du développement de l’enfant et du confort de chacun

Contenu :

• Les différents contextes et enjeux du portage
• Le développement psychomoteur de l’enfant, ses besoins psycho-affectifs
• L’observation et l’écoute des signaux émis par l’enfant
• L’accordage, la recherche de la coopération active de l’enfant
• La posture, le regard, la voix : dialogue et ajustements tonico-émotionnels
• Les techniques et positions de portage adaptées à chaque âge
• Réflexions autour de la  relation singulière  à créer avec l’enfant dans un accueil institutionnel

Contenu pratique :

• Observation des pratiques quotidiennes en situation de travail
• Atelier pratique d’exercices de conscience corporelle et de communication corporelle
• Démonstration et expérimentation de techniques de portage et de manipulation

Objectifs :

• Connaître les besoins et apports nutritionnels conseillés
• Comprendre les enjeux relationnels  liés au moment du repas
• Mieux appréhender le rôle et la place du professionnel dans cet accompagnement au quotidien
• Explorer collectivement les attitudes alternatives face aux situations problématiques

Contenu :

• Le comportement alimentaire : habitudes, apprentissage, initiation aux goûts et évolution en fonction de l’âge
• Le repas dans toutes ses dimensions : physiologiques, affectives, sociales, relationnelles, culturelles
• Comment réagir face aux différents comportements alimentaires des enfants( refus et dégoûts alimentaires,..)
• Mode de relation et de communication au moment des repas
• Les attitudes professionnelles ou réponses possibles face aux situations qui interpellent

Objectifs :

• Repérer les facteurs qui freinent ou favorisent le désir d’apprendre, de découvrir, de jouer
• Imaginer des activités simples et ludiques, supports à l’éveil
• Savoir utiliser les différents « écrans » à la portée de l’enfant dans l’accompagnement quotidien (tél. portable, TV, internet)
• Identifier le sens, les enjeux de ces diverses activités d’éveil

Contenu :

• Les conditions propices à l’éveil de l’enfant
• Les freins rencontrés
• Les écrans et leurs conséquences sur le quotidien de l’enfant et son entourage
• Repérage des ressources de l’enfant, de sa famille et des professionnels à partir des pratiques
• Expérimentation d’activités d’éveil et analyse réflexive

Décidé et mis en œuvre pour sa protection, le placement confronte l’enfant aux déplacements et à la séparation. Suivant les parcours, la séparation peut faire rupture et se multiplier.  L’enfant placé, dé-placé, re-placé est extrait des repères familiaux, culturels, sociaux avec lesquels il s’est construit et doit s’adapter à de nouveaux codes, modes de relation et de vie. S’il n’a pu y mettre du sens, il les subit au risque de vivre en errance affective, avec des pans d’histoire « oubliés » comme s’il n’existait plus à ce moment-là. Pour se construire une identité, acquérir le sentiment d’exister en tant que sujet, il faut avoir été « raconté » et pouvoir se raconter au travers des jeux, rencontres, moments partagés et événements que l’on a connus et vécus. L’album de vie constitue un recueil, un outil qui peut permettre à l’enfant de faire des liens entre ces morceaux de vie et se créer une histoire dont il sera le sujet – Son histoire.

Objectifs :

• Identifier les orientations des réformes visant à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant
• Cerner les impacts des ruptures dans le développement et la construction de l’identité de l’enfant
• Mesurer sa place et son rôle professionnel aux côtés des différents acteurs
• Analyser les enjeux de la pratique du récit de vie
• Faciliter l’expression de l’enfant sur lui-même et sa situation pour favoriser sa capacité d’autodétermination
• Initier la construction d’un album de vie à partir des éléments recueillis

Contenu :

• Approche du cadre réglementaire sur les droits de l’enfant
• Vivre un parcours de placement : la construction identitaire de l’enfant, les différentes trajectoires, l’empreinte des acteurs et des groupes, la construction d’un espace de projection vers le futur
• Le récit de vie et ses enjeux
• L’identification des ressources et leur expression
• Atelier créatif de réalisation d’un album de vie

L’attachement est un élément essentiel dans le développement de la personnalité et l’équilibre futur de l’enfant, son absence ou son insuffisance n’est pas sans conséquence sur son évolution. En tant que professionnel accompagnant l’enfant au quotidien, il est essentiel de prendre conscience de ce qui se joue dans la relation avec l’enfant. Comment avoir la juste place ? Comment travailler en lien avec les institutions et les parents de l’enfant ? Comment s’attacher à l’enfant sans l’attacher à soi-même ? Toutes ces questions seront abordées au cours de la formation, permettant ainsi aux assistants familiaux un espace de paroles et des alternatives d’évolution dans leurs postures professionnelles.

Objectifs :

• Clarifier la notion d’attachement
• Comprendre les processus en jeu dans le développement de l’enfant
• Identifier les enjeux de la relation d’attachement du côté de l’enfant accueilli mais aussi du côté de l’assistant familial et de la famille d’accueil
• Identifier la place et le rôle des tiers dans la gestion des relations avec l’enfant

Contenu :

• La notion d’attachement, ses processus et ses enjeux dans le développement de l’enfant
• Les troubles de l’attachement
• Les difficultés en lien avec les troubles de l’attachement
• La parentalité, la place et les relations avec parents
• Le rôle des différents acteurs en lien avec l’enfant
• L’attachement à l’enfant accueilli (le cadre, les limites)
• L’accompagnement des troubles de l’enfant pour lui permettre d’avancer : mettre en place une dynamique d’accompagnement adaptée à l’enfant

Objectifs :

• Comprendre  la notion « d’estime de soi », son impact dans le développement de l’enfant et la construction identitaire
• Identifier les facteurs, attitudes et comportements, qui ont pour effet de conforter l’estime de l’enfant pour lui-même, et ceux qui, à l’inverse, produisent de la dévalorisation chez lui
• Analyser ses pratiques afin de se distancier des situations problématiques et concevoir d’autres pistes, d’autres leviers, pour conforter l’estime de soi des enfants accueillis

Contenu :

• La notion d’estime de soi, les facteurs susceptibles d’être confortants ou entravants
• L’impact de l’estime de soi dans le développement de l’enfant et dans l’identité personnelle
• Analyse collective de situations vécues dans la pratique

L’adolescence est un processus complexe, une phase conflictuelle normale mais dont l’expression est parfois troublante et apparemment grave. Faire la part du normal et du pathologique parait donc encore plus difficile à cet âge. Peut-on différencier ce qui relève des variations du normal à l’adolescence et ce qui est le reflet de troubles psychiques ? L’étude du développement normal de l’adolescent permettra de mettre en lumière la clinique de ces adolescents qui agissent.

Objectifs :

Se repérer dans le continuum du normal au pathologique à l’adolescence.

• Clarifier les notions d’adolescence
• Savoir discerner les éléments de gravité, d’urgence et les éléments bénins.
• Identifier la différence entre ce qui relève du trouble du comportement et de la souffrance psychique

Initier de nouvelles postures professionnelles et d’aborder plus sereinement certaines difficultés dans la rencontre avec l’adolescent.

Contenu :

Signes concrets d’un adolescent qui va bien

• La puberté, s’adapter à un nouveau corps
• Remaniements des relations familiales
• Inscription dans un corps social
• Processus de séparation –individuation

Signes concrets d’un adolescent qui va mal

• Les pathologies de l’agir
• Les conduites auto-agressives
• Les conduites à risque
• La crise suicidaire

Accompagnement et travail en réseau

• Les pratiques éducatives à cet âge charnière : enjeux et sens
• Le partenariat avec d’autres professionnels sur le parcours du jeune