Accompagnement – Relation d’aide

Objectifs :

• Identifier et intégrer le processus de construction de la sécurité affective de base au sein d’un accueil collectif d’enfants
• Placer la sécurité affective au centre de l’accompagnement éducatif des enfants et des relations avec les familles pour appréhender les situations d’accueil, de séparations, de retrouvailles, de jeu, de repas, de sommeil
• Expérimenter des outils pour faire évoluer ses pratiques professionnelles

Contenu :

• Processus de construction de la sécurité affective de base : définition, fondements, signes positifs et signaux d’alerte
• Postures professionnelles et transmission d’une sécurité affective de base aux enfants : le positionnement en tant que repère – relais, le « caregiving » (le prendre soin de l’Autre), les temps de séparation et de transition, l’organisation des temps de vie de l’enfant
• Outils favorisant la sécurité affective des enfants et de leurs familles : temps d’adaptation et de transmissions, repères à travers l’aménagement des espaces, place de l’objet transitionnel, passage de relais

Tout professionnel travaillant avec des enfants peut s’interroger sur la bonne posture à adopter pour poser les limites et exercer une autorité bienveillante et structurante. La formation actualise les notions d’autorité et amène les participants à réfléchir à leurs positionnements. Les outils de communication bientraitante, en méthode active, permettent aux professionnels de l’enfance de mieux comprendre et maîtriser ce qui fait parfois obstacle à la mise en place d’un cadre éducatif structurant.

Objectifs :

• Définir l’autorité en tant que cadre et repère rassurant, contenant, constant, et structurant, nécessaire à la construction identitaire de l’individu
• Identifier les bases de la communication bien-traitante dans la relation à l’enfant
• Envisager des évolutions dans sa posture professionnelle pour communiquer dans la fermeté et la bienveillance et accompagner l’enfant dans ses difficultés à accepter l’autorité

Contenu :

• Conception de l’« autorité »:
  • Le sens donné à l’autorité
  • Une autorité saine
  • La nécessité de comprendre son propre mode de fonctionnement face aux facultés et/ou aux difficultés rencontrées pour poser l’autorité
• Notions de bien-traitance :
  • Un cadre éducatif cohérent et sécurisant : les bases de la sécurité affective
  • Des modalités de communication respectueuses de l’enfant, prendre soin de l’Autre
  • La communication verbale et non verbale
• Postures professionnelles en adéquation avec l’accompagnement éducatif et le bien-être des enfants:
  • Le sens des actes posés par les enfants
  • La prise en compte de ses émotions, la juste distance, les attitudes empathiques
  • La valorisation et l’encouragement des comportements « positifs »

Dans l’accompagnement ou les soins, la diversité culturelle interroge les professionnels par sa complexité. Les divergences de représentations sur la santé, l’aide, la maladie, le corps, les relations hommes-femmes, la place des enfants… peuvent être sources de malentendus et de tensions relationnelles. Ces accompagnements n’ont rien de classique et sont souvent chargés d’une forte dimension émotionnelle. Il s’agit d’identifier, de comprendre ce qui se joue dans le contact interculturel et d’acquérir une véritable compétence interculturelle pour rejoindre au mieux la personne et sa famille dans ses besoins de santé physique et psychologique.

Objectifs :

• Eclairer les mécanismes à l’œuvre dans la rencontre interculturelle d’aide ou de soin
• Repérer les sources de distorsions ou de malentendus qui interfèrent dans les relations et la communication interculturelle
• Développer les attitudes interculturelles appropriées et mobiliser une démarche facilitant les interactions et les actions
• Définir des repères collectifs pour décoder, évaluer et guider les pratiques

Contenu :

• Les sources de perturbation dans la perception et la compréhension de l’autre : représentations, stéréotypes, préjugés
• Culture et trajectoires migratoires : quelles conséquences sur la construction identitaire de la personne ? Quelles répercussions dans le contact interculturel ?
• Les dimensions culturelles mobilisées dans la relation d’aide et leurs enjeux (religion et laïcité, statuts et relations hommes/ femmes, modèles communautaires, relation au corps…). Comment l’identité socio-culturelle influence t’elle les relations interculturelles ? Les stratégies offensives et défensives de chacun
• La compétence interculturelle : décentration, accès au système de l’autre, négociation au cas par cas et médiation dans les situations conflictuelles (méthodologie et outillage)
• Analyse des pratiques de situations interculturelles

La promotion de la bientraitance est au cœur des préoccupations de l’ensemble des établissements et services des secteurs sanitaire, social et médico-social. La loi 2002-2 a permis des avancées réelles sur le terrain. Les outils pour promouvoir le respect de l’usager existent et il importe de les repérer, d’en comprendre le sens et de les faire vivre. Au-delà du cadre des politiques sociales et des recommandations posées, le soin et l’accompagnement nous invitent à l’ajustement permanent. La bientraitance ne peut être définie ni comme une doctrine, ni comme un ensemble de prescriptions, mais comme une attitude, une disposition fondamentale qui nécessite implication et travail réflexif individuel et collectif. Observer et s’observer, appréhender la globalité d’une situation, identifier et évaluer les risques pour mieux y remédier (…) sont au cœur d’une démarche de bientraitance visant la qualité de la relation, de l’accompagnement et des soins.

Objectifs :

• S’approprier des cadres de référence (juridique, éthique et psychologique) pour analyser les actions dans une visée de bientraitance
• Identifier les facteurs de risque de maltraitance
• Analyser et développer les pratiques et postures professionnelles favorables à la bientraitance et à la qualité d’accompagnement et de soin
• Contribuer à une démarche de prévention de la maltraitance
• Développer des outils méthodologiques pour évaluer et ajuster les pratiques

Contenu :

• Les notions de maltraitance, de violence (définition, classification)
• La loi : quel outil ? Réflexions, responsabilités, prévention
• Les aspects psychosociologiques de la maltraitance (compréhension des phénomènes de maltraitance, repérage des situations)
• La démarche de bientraitance interrogée (démarche éthique, actions préventives individuelles, collectives, institutionnelles, en réseau)

Objectifs :

• Identifier son mode de fonctionnement habituel dans la communication à l’autre
• Comprendre la place des émotions dans la communication
• Savoir mobiliser les outils de l’écoute active
• Prévenir, désamorcer, gérer des situations problématiques

Contenu :

• La philosophie de base de la relation d’aide (approche Rogérienne)
• La capacité d’observation de soi et des autres
• La communication non-verbale et la gestion des émotions
• L’adaptation à l’autre
• La communication non violente selon M. ROSENBERG
• Apports théoriques et mises en situation sous forme d’exercices concrets

Le dispositif de visite en présence d’un tiers ou plus communément appelé « visite médiatisée » prévu à l’article 375-7 du code civil et le décret 2017-1572 du 15 novembre 2017, est ordonné par le juge des enfants. Il vise à protéger, à accompagner et à évaluer la relation entre l’enfant et son /ou ses parents. La place et la posture du professionnel durant ces visites est essentielle afin de faire en sorte que ce processus soit bientraitant et protecteur.

Objectifs :

• Situer la finalité et les enjeux des visites en présence d’un tiers
• Situer le rôle et les missions du tiers
• Repérer et mettre en œuvre les postures professionnelles adaptées durant les visites
• Mobiliser des réponses adaptées à la singularité de chaque situation

Contenu :

• • Le cadre législatif des visites en présence d’un tiers
  • Les différentes formes de visites en présence d’un tiers, leurs enjeux pour l’enfant et le parent
  • L’accompagnement pour permettre une visite adaptée : le rôle de chacun, la communication, l’espace physique
  • Les outils à utiliser durant la visite : l’observation, la transmission des informations, des incidents
  • Les situations de tension relationnelles : les repérer, savoir agir
  • L’ajustement de la posture professionnelle

Dans la période des 1000 jours qui entoure la naissance de l’enfant, son cerveau se développe plus qu’à tout autre moment. C’est le moment de poser avec lui certaines des fondations de sa vie : pour lui et pour l’adulte qu’il deviendra. Dans le cadre de l’accompagnement d’enfants ayant rencontrés des carences sur cette période sensible, il est nécessaire de mobiliser une observation clinique et une connaissance approfondie des besoins fondamentaux de l’enfant, pour mettre en place des actions concrètes, lui permettant de poser les jalons de son équilibre physique et mental. Les professionnels et institutions peuvent être source de résilience comme de traumatismes pour l’enfant. En être conscient, c’est permettre d’adapter les pratiques, en faisant le lien entre les connaissances sur les besoins fondamentaux de l’enfant, et la singularité des enfants et de leurs traumatismes

Objectifs :

• Comprendre la notion des 1000 premiers jours de vie et ses conséquences à court, moyen et long termes
• Savoir identifier les besoins fondamentaux de l’enfant, dans le cadre des étapes clés de son développement affectif, psychique et moteur
• Construire une grille d’observation des besoins de l’enfant et identifier ses spécificités
• Répondre aux besoins de l’enfant par une posture professionnelle adaptée et des outils pratiques applicables au quotidien

Contenu :

Le concept des 1000 premiers jours : Là où tout commence

• Les besoins de l’enfant, de la grossesse à la fin de la première année
• Nommer les traumatismes pour favoriser la résilience
• La place des émotions dans les besoins de l’enfant (les tempêtes et débordements émotionnels)

L’observation des besoins de l’enfant

• L’intégration d’une démarche d’observation dans un travail individuel et collectif
• Les besoins à observer : lesquels ? pourquoi ? comment ? avec quels objectifs pour cet enfant en particulier ?
• Élaboration d’une grille d’observation

L’adaptation des pratiques professionnelles aux besoins spécifiques de l’enfant dans son quotidien – Mises en pratique

• L’intégration de réflexes archaïques par le portage physique et émotionnel,
• La posture maternante
• Le retour aux besoins primaires des enfants carencés :
• Les outils/moyens/techniques visant à la sécurité émotionnelle : comment aider les enfants plus grands à retrouver leurs besoins inassouvis

Les assistants familiaux font souvent état de la répétition des colères chez les enfants accueillis. Elles peuvent se manifester à divers moments et dans des contextes variés (à la maison, dans un magasin, dans la rue…). Selon le contexte, elles ne seront pas reçues et accompagnées de la même manière. De plus, les raisons de la colère de l’enfant ne sont pas toujours identifiables. Comment alors apporter une réponse adaptée sans connaître l’origine de cette colère ?

Objectifs :

• Identifier les caractéristiques de la colère en tant qu’émotion et les différents types de causes susceptibles de la déclencher
• Repérer les significations des conduites colériques dans la relation entre l’enfant et l’adulte, et les façons de réagir de chacun dans ce type de situation
• Imaginer, expérimenter d’autres façons de réagir, d’autres manières d’accompagner l’enfant dans ses moments de colère
• Repérer les personnes et lieux « ressources » à solliciter lorsque les situations empirent et deviennent difficiles à vivre

Contenu :

• Les colères : qu’est-ce que c’est ? D’où elles viennent ? Comment elles se manifestent ? qu’est-ce qu’elles provoquent (bénéfices et coûts)
• Les éléments déclencheurs de stress et de colère
• Les techniques de communication face à la colère et les outils pour s’apaiser et apaiser l’autre
• La prise en compte des traumas éventuels des enfants accueillis et de leurs conséquences
• Échanges de bonnes pratiques sur la posture à adopter face à des situations de colères des enfants

Les enfants confiés à l’ASE ont souvent été victime de maltraitance, et notamment de violences sexuelles. Les effets de ces violences sont multiples. La famille d’accueil peut être confrontée à des comportements déconcertants, voire déstabilisants. Il faut alors être « équipé » pour accueillir la parole et les comportements des enfants au quotidien qui peuvent manifester terreurs, confusions, mises en scène ou reproduction d’actes subis. Un accompagnement adapté est nécessaire pour désamorcer petit à petit cette mémoire traumatique et permettre à l’enfant de mobiliser ses capacités de résilience. L’assistant familial doit également être vigilant à ses propres émotions et s’outiller pour maintenir un accompagnement ajusté.

Objectifs :

• Comprendre et accompagner les comportements déstabilisants et leurs différentes fonctions
• Réfléchir aux outils du quotidien qui vont aider l’enfant à dépasser son vécu traumatique
• Identifier et reconnaître les émotions ressenties par l’assistant familial et sa famille ainsi que les répercussions potentielles dans le lien avec l’enfant accueilli
• Se donner des repères professionnels pour accueillir et transmettre les révélations de l’enfant

Contenu :

• Décryptage des différents types de maltraitance
• La notion de traumatisme et les réactions post-traumatiques
• Les troubles chez les enfants victimes de maltraitance
• Les besoins de l’enfant victime
• Les outils à mettre en place au sein de la famille d’accueil face à la révélation de traumatisme : repérage et gestion des émotions de l’enfant, de l’assistant familial, des membres de sa famille
• Identification et expérimentation d’exercices à mener pour la gestion du stress et des émotions difficiles
• Échanges sur les actions à mettre en place au quotidien

Véritables maillons de la chaîne autour de la personne en perte d’autonomie, les aidants assurent au quotidien des missions très larges auprès de leur proche., ce qui provoque souvent des bouleversements dans la vie de l’aidant. Centrés sur la personne vulnérable, les professionnels réalisent des soins techniques ou proposent des services pour maintenir l’autonomie.  Or, la compréhension de la place et du rôle de chacun n’est pas toujours simple. Comment soutenir l’aidant quand il est épuisé, mais qu’en même temps, il a besoin de cette reconnaissance dans « le faire » avec son proche ? Comment trouver sa place sans envahir l’espace intime qui existe entre les proches et qui peut être mis à mal par la maladie et /ou les modalités d’accompagnement ?

Objectifs :

• Repérer la complémentarité entre proches aidants et professionnels
• Soutenir les proches aidants

Contenu :

La connaissance des aidants

• la notion d’aidant proche
• Les situations qui mettent les aidants en tension par rapport à leur proche ;
• la dimension affective et les sentiments partagés que ces situations entrainent chez les aidants

La prise en compte des difficultés de l’aidant : une nécessité pour mieux appréhender le quotidien de la personne accompagnées

• Les besoins de l’aidant
• Le risque d’épuisement et ses différentes phases
• Le stress et la sur-adaptation

Le proche aidant : un maillon essentiel de la chaîne autour de la personne en perte d’autonomie

• Les missions de l’aidant
• Les délégations possibles

Le positionnement professionnel vis à vis des proches aidants dans l’accompagnement de la personne 

• De la mise à distance à la rencontre : les différentes postures professionnelles
• L’importance de la communication non verbale

Les dispositifs de soutien adressés aux proches aidants.